Détruite pendant la guerre de 100 ans (XIV-XVème s.) elle fut remaniée au cours des XVI et XVIIème s. Solidement ancrée sur son mamelon, elle domine de son clocher carré à créneaux, à quelques 482 mètres, un paysage de longues arêtes collinaires boisées. Elle jouxte le presbytère récemment transformé en logements communaux et un cimetière anciennement placé devant le porche d’entrée.
De cette époque reste une abside romane en cul de four. Deux piliers tronqués se terminent par des chapiteaux à palmettes, motifs fréquents dans le figeacois. Des visages grossiers sont sculptés entre des tiges perlées.
La nef unique est en bois. Elle porte des traces de peinture ancienne et constitue une des originalités du lieu.
La peinture fleurdelisée d’une de ses chapelles rappelle qu’elle fut dès le XIIème s. vouée à Notre-Dame, reine du ciel. Elle est répertoriée sous le nom de Notre-Dame de l’Assomption.
Au niveau du mobilier, remarquer son baptistère et un joli bénitier en pierre.
Une nouvelle restauration en 1970, l’a dotée de vitraux qui donnent une heureuse coloration à la noble austérité de la pierre. Ils sont l’œuvre Louis-René PETIT (Atelier monastique de Saint Benoït sur Loire).
Le portail d’entrée donne sur la place du village. Il est en ogive, décoré de trois voussures à colonnetttes. En hauteur, on peut découvrir une croix latine portant le chronogramme de 1624, date probable de la reconstruction.
L’église est consacrée à Saint Eutrope, un évêque originaire de Saintes (Charentes maritimes) qui contribua à l’évangélisation des nos campagnes. Sa statue de type saint sulpicien est placée à l’entrée du chœur. L’église abrite une relique du saint.
Proche de l’église, une fenêtre à meneaux de type Renaissance orne le balcon d’une demeure privée qui fut peut-être celle des prieurs.
Mais cette Histoire laisse bien des zones d’ombres fautes de documents fiables ou connus de ceux qui se sont intéressés à ce sujet.