Le festival des arts de la rue et des champs de Prendeignes a accueilli plus de 1500 spectateurs pour sa 18ème édition, dans une ambiance générale familiale.
Ceux qui venaient pour la première fois ont apprécié l’ambiance "cosy" de Ségal’Arts et d’être entourés de bénévoles aux petits soins pour eux .C’est une quarantaine de bénévoles, jeunes et moins jeunes, qui ont contribué au succès de ces 3 jours . Un public enthousiaste de tout âge a applaudi les 10 spectacles et les 3 concerts de grande qualité .
La journée famille du dimanche a été un succès franc et inédit cette année.
Elle vient confirmer le besoin de se retrouver collectivement autour de moments partagés .La totale gratuité de cette journée, dans un contexte économique difficile, est sans aucun doute un atout majeur pour sa réussite et le Pilou est fier de pouvoir maintenir ce principe.
L’association prépare déjà la 19ème édition ( et réfléchit à la 20ème !). Confidence : 2024 pourrait donner la part belle à la comédie .
Ségal’Arts démontre chaque année son talent à découvrir et offrir des spectacles de grande qualité .Pour sa 18eme édition, on peut, parmi bien d’autre, en évoquer trois qui resteront comme des temps forts pour chacun des trois jours du festival.
Le vendredi 28 juillet, la Cie Les Arts Odeurs proposait "Héroïne".Trois cents spectateurs ont assisté l’espace d’une soirée à un tribunal à ciel ouvert, où les audiences se sont succédé.Tour à tour juges, avocats, prévenus ou policiers, une dizaine de comédiens, danseurs, musiciens, plasticiens donnent cops et vie à une véritable épopée judiciaire. Ce spectacle passionnant de bout en bout, vif et rythmé, donne à réfléchir et se questionner sur le fonctionnement de notre justice. On rit on pleure parfois, car les accents de vérité de cette tragicomédie nous touchent au plus profond de nous-même.Ces quatre heures de spectacle sont passées trop vite._
Le second spectacle, intitulé "Et si je regarde le monde au fond de mes yeux", toute dernière création du théâtre de l’Agit, s’est joué le samedi 29. Là encore la réflexion et l’émotion étaient au rendez-vous.Les cinq comédiens s’interrogent et nous interrogent sur la liberté de nos choix de vie, sur les exclusions de notre société dite civilisée, sur le rejet de celui qui nous est différent. Un grand moment partagé, qui n’a laissé aucun spectateur indemne.
Le 30 juillet, et dans une tout autre ambiance, le spectacle de la Cie Les Boudeuse, " La criée de rue verte ", a mis le feu au festival . Pendant une heure, ces "Boudeuses" survoltées ont imposé un rythme effréné à leur prestation déjantée et désopilante .Avec l’objectif de sensibiliser le public aux alternatives énergétiques et à la mise en pratique de gestes économes, elles ont dynamité l’assemblée en faisant participer des spectateurs sous le charme de leur musique endiablée et de leur propos percutants.
Trois spectacles de cette 18e édition de Ségal’Arts, festival éclectique, familial et tout en émotions.
Trois moments magiques qui resteront à coup sûr dans la mémoire des festivaliers.